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passion corée - Page 3

  • Le Grand Magasin des Rêves de Lee Mi-Ye

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    • le grand magasin des rêves, lee mi-ye, littérature coréenne, feelgood coréen, feelgood book, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Grand Magasin des Rêves ?

       "C'est un livre que j'avais déjà repéré dans d'autres langues, proposant toutes de magnifiques couvertures, et que j'étais sur le point d'acheter en anglais quand j'ai appris, ô joie, qu'il allait sortir aux éditions Picquier. Et pour que j'achète un grand format, c'est que j'en avais vraiment très envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Penny vient de décrocher un emploi au Grand Magasin des Rêves et elle n'a pas l'intention de gâcher sa chance. Elle nous entraîne avec elle dans la découverte de ce monde onirique et chatoyant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Même si ce livre m'attirait énormément, j'avais peur de ne pas aimer, de me retrouver dans un univers sans cohérence, où l'absurde l'emporte... Si ce récit a bien un côté loufoque, il est, au contraire de ce que je craignais, parfaitement pensé. Comme tout bon roman feelgood, il vous offre deux niveaux de lecture et vous laisse choisir en fonction de vos envies, ou peut-être aussi du moment où vous lirez ce roman, jusqu'où vous souhaitez pousser votre réflexion. Il peut se lire très vite et se contenter de vous entourer de rêves et de réconfort mais il peut aussi vous apporter bien plus que cela. Quant à l'ambiance, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série The Good Place et c'est loin d'être un défaut. Dollagoot est un nouveau Michael. La seule chose que je regrette, c'est que certains aspects ne soient pas plus développés comme la vie de Penny elle-même, et les passages sur la vie de ceux qui rêvent mais je pense que ça s'explique par le fait que le magasin est le véritable héros de ce roman. On comprend mieux d'ailleurs pourquoi la plupart des couvertures mettent en scène celui-ci mais si ce n'est pas le cas de la française, je trouve pour autant que ce qu'elle dégage correspond parfaitement à l'atmosphère du roman et ça, j'adore."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne sais pas si c'est un coup de coeur mais c'est un livre que je relirai avec plaisir et que je pourrais offrir autour de moi. Et une chose est certaine, j'espère vraiment que l'éditeur nous proposera la suite parce que je serais ravie de retourner au Grand Magasin des Rêves."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Grand Magasin des Rêves" ?

  • Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-Joo

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    • kim jiyoung née en 1982, Cho nam-joo, littérature coréenne, hanguk, passion corée, Corée du Sud, littérature féministeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Kim Jiyoung, Née en 1982 ?

       "Je me souviens avoir déjà hésité à le lire lors de sa sortie en grand format, alors que je ne connaissais encore rien de la Corée du Sud. Et puis d'autres lectures ont pris le pas sur celle-ci. Je ne me suis pas non plus jetée dessus dès mes premières découvertes de la littérature coréenne mais finalement, au détour des rayons d'une librairie, j'ai senti qu'il était temps de se lancer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kim Jiyoung est fatiguée, peut-être un petit peu déprimée aussi, d'avoir dû quitter son travail pour élever sa fille, de devoir rester à la maison, alors lorsqu'elle se met à tenir des propos étranges, son mari ne s'inquiète pas tout de suite. Mais il lui faudra se rendre à l'évidence, elle parle avec la voix d'autres femmes, et elles ont des choses à dire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est étonnant parfois à quel point on peut être trompé par l'impression que l'on a d'un livre. Je lisais celui-ci un peu à reculons, il faut l'avouer. J'avais envie de le lire mais en en même temps, j'avais peur du côté critique, peur que ce soit une attaque de la culture et du pays que j'aime tant. Je suis évidemment très consciente des défauts de la Corée du Sud, ce n'est juste pas sur cela que j'ai envie de me concentrer. Mais j'avais tort. Ce livre est un constat du machisme ordinaire, une description sans fioriture du patriarcat et de toutes les situations d'un commun affligeant que subissent les femmes au quotidien, parfois  même sans plus s'en rendre compte, mis en exergue par la simplicité de la plume. Si le décor se trouve être la Corée, chaque élément de l'intrigue est universel et toutes les femmes s'y reconnaîtront malheureusement. Et je trouve ça d'une grande force, bien plus qu'un texte virulent, plein de haine et de colère, s'attardant sur des actes choquants pour tout être doté d'un sens commun. Montrer au contraire que ce que l'on considère comme normal, ordinaire, que l'on applique aux autres ou à soit même sans même plus y penser est dégradant, anormal, c'est ça qui est puissant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Un livre à mettre entre toutes les mains, que je recommanderai sûrement régulièrement à l'avenir. J'ai juste trouvé dommage que l'idée de départ, ces âmes de femmes qu'incarne l'héroïne, ne soit pas plus poussée."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Kim Jiyoung, Née en 1982" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • The Things You Can See Only When You Slow Down de Haemin Sunim

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    • the things you can see only when you slow down, haemin sunim, prenez le temps de vivre, moine bouddhiste, conseils de vie, Corée du Sud, passion Corée, hanguk, passion hanguk, bouddhisme Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Things you Can See Only When You Slow Down ?

       "C'est encore et toujours au cours de mon exploration de la littérature coréenne que je suis tombée sur ce livre. Je ne lis pas vraiment d'ouvrages de développement personnel en général mais le titre et la couverture de celui-ci m'ont interpellée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Haenim Sunim est un moine bouddhiste coréen qui dispense ses enseignements sur les réseaux sociaux. Devant le succès remportés par ses conseils de vie, certains ont été rassemblés dans différents ouvrages."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais et dans un premier temps, j'ai été plutôt déçue. La plupart des phrases proposées ici m'ont parues terriblement banales, des choses entendues cent fois, que tout le monde connaît. J'ai de loin préféré les textes introductifs où l'auteur explicite mieux sa pensée. Je dois avouer aussi que je n'étais certainement pas prête à entendre certaines choses comme le fait de devoir non seulement pardonner à celui qui t'a fait du mal mais en plus avoir de la peine pour lui... Pas toujours facile à appliquer. Mais que ce soit à cause des sujets abordés, ou de mon humeur du moment, j'ai plus accroché avec la deuxième partie du livre et certaines pensées étaient juste ce que j'avais besoin d'entendre... J'ai aussi adoré les dessins de l'illustrateur Lee Young-Cheol, tout en simplicité et en poésie."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pensais acheter le deuxième ouvrage du même auteur, le goût des choses imparfaites, un titre qui là encore, me parlait énormément mais finalement je n'en ferai pas une priorité. À noter tout de même qu'ils sont tous les deux disponibles en français, celui-ci sous le titre Prenez le Temps de Vivre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Prenez le Temps de Vivre" ?